L’internet est une technologie en constante évolution qui continue d’innover, c’est pourquoi aujourd’hui, dans cette nouvelle brève, nous allons aborder le sujet d’une nouvelle ère du World Wide Web ; le Web 3 ou Web 3.0.
Pour mieux comprendre le Web 3.0, nous allons faire un focus sur l’écosystème Web et suivre l’évolution de celui-ci du Web 1.0 jusqu’au Web 3.0 en passant par le Web 2.0.
Avant de commencer, qu’est-ce que le Web ?
Le Web, abréviation de World Wide Web, est un système d’information mondial qui permet l’accès et le partage de ressources et de services sur Internet. Il a révolutionné la manière dont nous communiquons, recherchons des informations, effectuons des achats, divertissons et interagissons avec le monde qui nous entoure.
Le Web a été inventé par Tim Berners-Lee en 1989, et il a depuis lors connu une croissance exponentielle, devenant une ressource inestimable pour les individus, les entreprises et les organisations du monde entier. Il a évolué pour inclure des technologies telles que les sites web statiques, les sites web dynamiques, les médias sociaux, les blogs, les plateformes de partage de vidéos, les boutiques en ligne, les services bancaires en ligne, et bien d’autres.
Aujourd’hui, le Web est devenu une partie intégrante de notre vie quotidienne. Nous utilisons des navigateurs web pour accéder à une multitude de services et de contenus, et nous pouvons interagir avec des personnes du monde entier grâce aux réseaux sociaux et aux outils de communication en ligne. Le Web a également révolutionné le commerce en permettant aux entreprises de toucher un public mondial et de proposer des produits et des services à travers des sites web.
Pour résumer, le Web est un réseau mondial de ressources et de services interconnectés qui a transformé la façon dont nous accédons à l’information, communiquons et interagissons avec le monde numérique. Il continue d’évoluer et de se développer, offrant de nouvelles opportunités et des défis passionnants pour les utilisateurs et les créateurs de contenu.
Nous allons donc suivre l’évolution de ce Web pour arriver jusqu’au Web de la nouvelle génération.
Pour commencer, le Web 1.0 fait référence au stade précoce du World Wide Web, qui a émergé à la fin des années 1980 et a duré jusqu’au début des années 2000. Au cours de cette période, le web était principalement une plate-forme statique et en lecture seule, avec une interactivité et une participation des utilisateurs limitées.
Concrètement, le Web 1.0 était constitué uniquement de pages internet et d’hyperliens.
Les caractéristiques du Web 1.0 :
- Sites Web statiques
- Interaction utilisateur limitée
- Création de contenu centralisé
- Consommation d’informations
- Manque de personnalisation
- Commerce électronique limité
- Vitesses Internet lentes
Le Web 1.0 a jeté les bases du développement ultérieur d’expériences web plus interactives et dynamiques à l’ère du Web 2.0.
Le Web 2.0 fait référence à la deuxième génération du World Wide Web, qui a émergé au début des années 2000. Cela représente un changement dans la façon dont les sites Web et les applications Web sont conçus et utilisés. Le Web 2.0 a introduit de nouvelles technologies, l’interaction sociale et le contenu généré par les utilisateurs, permettant une plus grande collaboration et participation entre les utilisateurs.
Concrètement, le Web 2.0 est aussi appelé le « Web participatif » et le « Web social » car les contenus générés sur les plateformes 2.0 est généré par les utilisateurs et celles-ci sont participatives et collaboratives. Le Web 2.0 a encouragé la collaboration et le partage entre les utilisateurs.
Les caractéristiques du Web 2.0 :
- Contenu généré par les utilisateurs
- Médias sociaux
- Collaboration et partage
- Interfaces utilisateur riches
- Applications Web
- Web mobile
Le Web 2.0 a révolutionné la façon dont les gens interagissaient avec le Web, promouvant la participation des utilisateurs, la collaboration et une expérience en ligne plus dynamique.
Après avoir détaillé le Web 1.0 et le Web 2.0, qu’est-ce que le Web 3.0 ? Et quelles sont ses caractéristiques ?
Le Web 3.0 est la nouvelle génération de technologie Internet qui repose fortement sur l’apprentissage automatique, l’intelligence artificielle (IA) et la technologie blockchain.
On peut définir le Web 3.0 comme « l’intelligence des machines au service de l’humain connecté ».
Alors que le Web 2.0 se concentre sur le contenu créé par les utilisateurs et hébergé sur des sites web centralisés, le Web 3.0 donnera aux utilisateurs un plus grand contrôle sur leurs données en ligne. Ce mouvement vise à créer des sites web et des applications web ouverts, connectés et intelligents grâce à une meilleure compréhension des données par les machines. La décentralisation et les économies numériques jouent également un rôle important dans le Web 3.0, car elles nous permettent d’attribuer une valeur au contenu créé sur le net. Il est également important de comprendre que le Web 3,0 est un concept changeant.
Les caractéristiques du Web 3.0 sont :
- La décentralisation : La plus grande différence entre le Web 3.0 et l’internet actuel est que le Web 3.0 est décentralisé, alors que l’internet actuel est centralisé. Cela signifie qu’il n’y a pas d’autorité centrale contrôlant ou régulant le Web 3.0, et que les utilisateurs ont plus de contrôle sur leurs données et leur vie privée.
- La sécurité : L’un des avantages de la décentralisation est qu’elle rend le Web 3.0 plus sûr. Comme il n’y a pas de serveur central ou de base de données, il est beaucoup plus difficile pour les pirates d’accéder aux données des utilisateurs. De plus, les données de chaque utilisateur sont stockées sur son propre ordinateur, donc même si un pirate parvenait à accéder à une base de données, il ne pourrait accéder qu’aux données d’une seule personne à la fois.
- La privatisation : Un autre avantage de la décentralisation est qu’elle rend le Web 3.0 plus privé. Comme il n’y a pas de serveur central ou de base de données, les entreprises ne peuvent pas suivre l’activité en ligne des utilisateurs. En outre, les données de chaque utilisateur sont stockées sur son propre ordinateur, de sorte que les entreprises ne peuvent y accéder sans l’autorisation de l’utilisateur.
- La rapidité : L’un des avantages d’une infrastructure décentralisée est qu’elle élimine les goulots d’étranglement. Avec l’internet actuel, tout le trafic doit passer par quelques serveurs centraux, ce qui peut provoquer des ralentissements aux heures de pointe. Avec le Web 3.0, chaque utilisateur dispose de sa propre connexion directe avec les autres utilisateurs, de sorte qu’il n’y a pas de goulots d’étranglement et que le trafic peut circuler librement.
Malgré les tendances prometteuses du développement du Web 3.0, certains défis doivent encore être relevés avant son adoption par le grand public. L’un de ceux-ci est l’évolutivité. Actuellement, les réseaux de blockchain ne peuvent gérer qu’un nombre limité de transactions par seconde. Cela doit être amélioré si la blockchain doit être utilisée pour des applications à grande échelle telles que les paiements ou la gestion de la chaîne d’approvisionnement. Un autre défi est la facilité d’utilisation. De nombreuses personnes sont rebutées par la nature technique complexe de la technologie blockchain. Il doit y avoir un moyen plus facile pour les utilisateurs quotidiens d’interagir avec les applications du Web 3.0 sans avoir à comprendre la technologie sous-jacente. Enfin, il y a le défi de la réglementation. Avec le paysage réglementaire actuel, il est difficile pour les projets blockchain de fonctionner légalement dans de nombreuses juridictions. Cela doit changer si l’on veut que le web 3.0 atteigne son plein potentiel.
Le web 3.0 existe sur le plan technique, comme dans le cas de la blockchain, et sur le plan de l’expérience utilisateur, comme dans le cas d’une application web 3.0 capable de déchiffrer vos intentions.
Voici quelques exemples du web 3.0 qui existent déjà :
- Technologie blockchain : un registre décentralisé des transactions stockées sur un très grand nombre d’ordinateurs sur Internet. Toutes les transactions peuvent être consultées publiquement, reposent sur un chiffrement sophistiqué et sont pérennes.
- Cryptomonnaie : une monnaie décentralisée qui n’est contrôlée par aucun gouvernement ou banque centrale, utilisant la technologie blockchain pour enregistrer les transactions. Il existe actuellement des milliers de cryptomonnaies, le bitcoin étant la plus connue.
- NFT : un jeton non fongible lié à un actif numérique ou physique unique qui ne peut être remplacé par autre chose. Les NFT ne sont pas des cryptomonnaies, qui sont constituées de jetons fongibles ou négociables.
- Informatique distribuée ou informatique de périphérie : cette technologie vise à fournir des données et des services en ligne aussi près que possible de l’endroit où ils sont demandés ou générés. L’informatique de périphérie exploite la puissance de traitement de nombreux dispositifs reliés entre eux, agissant comme une sorte de superordinateur décentralisé. L’informatique décentralisée est étroitement liée à l’internet des objets.
En conclusion, le Web 3.0 est une évolution vers un internet décentralisé, centré sur l’utilisateur et offrant plus de sécurité et de contrôle sur les données personnelles. Il utilise des technologies telles que la blockchain, les contrats intelligents et l’interopérabilité pour créer un internet plus ouvert et autonome. Bien qu’il soit encore en développement, le Web 3.0 promet un avenir prometteur pour un internet plus transparent et démocratique.
Sources : L’ADN / Binance Academy / chat.openai.com / EmarketerZ / Archipels / Avast / Les Echos / Journal du net /